La prise en charge de la tuberculose fait l'objet d'un regain d'intérêt en France. Récemment, les recommandations et la réglementation ont été actualisées. Cependant, les moyens réellement disponibles et les actions mises en place dans les départements sont mal connus. Une enquête nationale a donc été réalisée par le groupe de travail de la SPLF chargé des recommandations concernant la prise en charge médico-socio-administrative de la maladie.

Questionnaire adressé aux 100 services départementaux français de lutte antituberculeuse. Il explorait les structures, les actions, l'organisation, les difficultés rencontrées.

Quatre-vingt dix SLAT ont participé à l'étude. Leurs réponses font apparaître : leur implication dans cette enquête ; une discordance entre nombre de déclarations reçues par les DDASS et nombre de cas connus des SLAT ; une disparité (moyens rapportés au nombre de sujets suivis, choix des populations ciblées pour le dépistage) ; la volonté de prendre en charge les sujets contacts bien que les enquêtes autour d'un cas ou la définition des sujets à suivre soient variables ; la demande de protocoles, de réseaux et de recommandations nationales.

Les SLAT sont impliqués dans la lutte antituberculeuse. Ils en ont l'expérience depuis 20 ans. Les besoins exprimés ouvrent la voie à des actions prioritaires.

The management of tuberculosis has been the subject of renewed interest in France. Recently, the recommendations and the regulations concerning the disease have been updated. However, the resources that are actually available and the processes in place in different French departments are not clearly known. A national survey was thus carried out by a working group of the SPLF in charge of the recommendations concerning the medical, social and administrative management of the disease.

A questionnaire was sent to the 100 French departmental Antituberculous Services (SLAT). This explored the structures, activity, organisation involved, and difficulties encountered in Tuberculosis management.

Ninety SLAT took part in the study. Their answers reveal: a discordance between a number of cases notified to the Department of Sanitation and Health (DDASS) and the number of cases known to the SLAT; a disparity between means involved in this study and the number of patients followed up as well as the choice of populations targeted for tracing); a willingness to deal with contact tracing although the investigations around individual cases and the definition of which subjects should be followed up were variable; a demand for protocols, networks and national recommendations.

The SLAT are involved in the fight against tuberculosis with 20 years experience. The needs expressed in this survey point the way towards future prioritary actions to improve tuberculosis control nationally.